Tragédie lors d’une excursion scolaire à la capitale : un jeune de 16 ans met fin à ses jours dans le métro parisien – les circonstances révélées

Publié le 23 avril 2025
MAJ le 12 juin 2025

Une sortie éducative qui tourne au drame. Un adolescent de 16 ans décide de mettre fin à ses jours sous les regards horrifiés de ses camarades lors d'une visite à Paris, laissant une communauté scolaire sous le choc.

Un drame survenu dans le métro parisien

Il était environ 20h30 lorsque l’incident s’est produit à la station Maison Blanche, sur la ligne 7 du métro parisien. Nicolas, un jeune élève du collège de l’Institut de Bonne-Espérance à Estinnes, dans le sud de la Belgique, participait à une sortie scolaire avec ses camarades. Sans signe apparent de détresse immédiate, il s’est jeté volontairement sur les rails alors qu’une rame approchait.

Les images des caméras de surveillance ont permis aux enquêteurs de confirmer qu’il s’agissait bien d’un acte délibéré, écartant ainsi toute hypothèse d’accident.

Une onde de choc dans le groupe et au-delà

Sur place, l’émotion a été immédiate et dévastatrice. Pas moins de 31 personnes — élèves et accompagnants — ont assisté à la scène. Les services de secours, rapidement dépêchés, ont aussitôt mis en place une cellule psychologique pour soutenir les témoins. Une autre cellule d’écoute a été ouverte dans l’établissement scolaire en Belgique.

Le directeur adjoint de l’établissement, Nicolas Mairesse, a salué la solidarité qui s’est rapidement mise en place : Croix-Rouge, services médico-sociaux et police ont coordonné leurs efforts pour accompagner les élèves dans cette épreuve.

Qui était Nicolas ?

Décrit comme un adolescent discret, Nicolas souffrait toutefois de troubles dépressifs. Il était suivi sur le plan médical, selon les premiers éléments de l’enquête. Ce profil renforce le caractère profondément tragique de ce geste, survenu dans un contexte censé être joyeux et enrichissant : celui d’un voyage éducatif à Paris.

Le soir du drame, la RATP a interrompu le trafic sur une partie de la ligne 7, qualifiant l’événement de « grave accident de personne ».

Un collège en deuil, une communauté solidaire

Dans une lettre émouvante adressée aux familles des élèves, le collège a fait part de son immense tristesse :
« Nous sommes tous bouleversés. Nos pensées vont à Nicolas et à ses parents, à qui nous adressons nos plus sincères condoléances et notre profonde sympathie. »

Au-delà de la tragédie individuelle, cet événement soulève aussi la question du bien-être psychologique des jeunes. La détresse mentale chez les adolescents, souvent silencieuse, reste un sujet majeur de préoccupation. Les établissements scolaires, bien qu’impliqués, doivent parfois faire face à des souffrances invisibles.

L’importance de parler

Ce drame rappelle qu’il est essentiel de créer des espaces d’écoute et de parole pour les jeunes, que ce soit à la maison, à l’école ou dans un cadre médical. Des signes comme l’isolement, la fatigue chronique ou le repli sur soi doivent toujours alerter les adultes.

Dans cette période douloureuse, la solidarité et l’accompagnement sont les gestes essentiels de soutien à offrir aux proches et camarades de Nicolas.