Un avertissement crucial d’un marathonien face à un signe précoce de cancer

Publié le 30 avril 2025
MAJ le 12 juin 2025

Ce fervent coureur de 51 ans, apparemment en pleine forme, a été confronté à un cancer redoutable après avoir ignoré un symptôme anodin. Son témoignage met en garde contre la négligence des signaux vitaux à ne pas sous-estimer.

Un sportif accompli, frappé sans prévenir

Représentant médical, amateur de course à pied, père de deux enfants, Lee Rawlinson menait une vie bien remplie. Son hygiène de vie, sa condition physique et sa régularité dans l’effort semblaient le mettre à l’abri. Mais cette apparente robustesse a fini par masquer un signal d’alerte.

Tout commence par une douleur sourde dans le bas-ventre, qu’il attribue à la fatigue, au stress ou à une tension musculaire. Il consulte, passe des examens : aucune anomalie détectée. Rassuré, il reprend sa routine sans y penser davantage.

Un symptôme discret… qui cachait bien plus

Cette douleur persistante s’installe dans son quotidien, supportable mais inhabituelle. Jusqu’au jour où elle s’intensifie : elle irradie dans le dos, comme « une lame invisible », dira-t-il plus tard. Il se rend alors aux urgences.

Le diagnostic tombe : cancer du pancréas en phase avancée, déjà métastasé au foie. Une onde de choc. Comment une gêne si discrète a-t-elle pu masquer une maladie aussi grave ?

Le cancer du pancréas : un ennemi silencieux

Le cancer du pancréas est parmi les plus meurtriers, notamment car il est souvent diagnostiqué trop tard. Les symptômes sont discrets, non spécifiques : fatigue, perte de poids, douleurs abdominales… autant de signes faciles à attribuer à d’autres causes.

Selon Pancreatic Cancer UK, les taux de survie n’ont que peu progressé depuis 50 ans. La majorité des cas sont découverts à un stade déjà avancé, rendant les traitements curatifs plus complexes, voire impossibles.

Dans le cas de Lee, une prise en compte plus précoce de son ressenti aurait peut-être permis d’agir plus tôt.

Vivre pleinement, malgré le diagnostic

Refusant de céder au désespoir, Lee décide de profiter intensément du temps qui lui reste : un Noël magique en Laponie avec ses enfants, des instants à immortaliser.

Mais il choisit aussi de témoigner publiquement, pour alerter sur les signes du cancer du pancréas. « Même si vous êtes en pleine forme, écoutez votre corps », insiste-t-il.

Un message de vigilance pour tous

« Je veux que les gens s’arrêtent et se demandent : est-ce que ce que je ressens est vraiment normal ? » confie Lee. Dans son cas, une douleur persistante était peut-être le seul indice.

Son histoire rappelle que personne n’est à l’abri, pas même les plus sportifs ou ceux qui pensent avoir une santé de fer. La vigilance face à une douleur inhabituelle, c’est aussi une preuve de respect pour soi-même et de protection pour ceux qu’on aime.

Ce qu’il faut retenir

Un seul message essentiel : n’attendez pas. Une douleur qui persiste, qui évolue, ou qui ne répond pas aux traitements habituels n’est jamais à prendre à la légère.

Le témoignage de Lee est poignant, mais aussi porteur d’espoir : en partageant son vécu, il permet peut-être à d’autres de consulter plus tôt, et de gagner un temps précieux.