Les tentations au bureau : Mon désir inattendu

Tout a commencé par un regard

Un vendredi, réunion banale. Il s’est assis à côté de moi.
Son parfum m’a enveloppée. Je ne l’avais jamais remarqué avant.
Mais ce jour-là, il avait quelque chose.
Un magnétisme. Un regard profond.
Et ce petit sourire, presque complice.

Rien ne s’est passé.
Mais à partir de ce jour-là, tout a changé.

Le jeu dangereux a commencé

C’était d’abord des blagues. Des messages sur Teams.
Puis des déjeuners partagés “par hasard”.
Des échanges plus personnels.
Des silences qui voulaient dire autre chose.

Je me suis sentie revivre.
Comme si quelqu’un me voyait enfin.
Pas en tant que maman, épouse, collègue.
Mais en tant que femme.

Et lui aussi, il répondait.
Sans jamais dépasser la ligne.
Mais en la frôlant constamment.

Le jour où j’ai cédé

Un soir d’afterwork.
Un peu d’alcool. Beaucoup de tension.
Il m’a raccompagnée à ma voiture.

Et là, sans prévenir, il m’a embrassée.
Un baiser lent. Sûr.
J’aurais pu dire non.
Je n’ai pas voulu.

Je l’ai suivi chez lui.
Mon cœur battait fort.
Un mélange d’excitation et de culpabilité.

Mais rien ne s’est passé comme prévu.

Ce qu’il m’a dit en pleine nuit

Après des caresses, des mots doux, une ambiance irréelle…
Il s’est levé, m’a regardée droit dans les yeux, et m’a dit :

— « Tu crois que tu es la première à faire ça ?
Je suis ce que les femmes mariées viennent chercher.
L’excuse. Le prétexte. L’échappatoire. »

J’ai ri, pensant à une provocation.
Mais il était sérieux. Froid. Presque cynique.

Il a sorti une boîte.
Dedans, des lettres. Des photos.
Des souvenirs de femmes… mariées.
Beaucoup trop.

J’ai compris que je n’étais qu’un chapitre de plus

Il m’a tendu une lettre.
La mienne. Écrite il y a trois semaines.
Je l’avais laissée sur mon bureau.
Une note intime que je pensais détruite.

Il l’avait prise. Lue. Gardée.
Il connaissait mes failles. Mes doutes.
Il s’était infiltré dans mes failles.

Je n’étais pas tombée amoureuse.
J’étais tombée dans un piège.

J’ai fui, le cœur en vrac

Je me suis rhabillée en silence.
Je suis sortie sans un mot.

J’ai pleuré tout le trajet retour.
Pas à cause de lui.
À cause de moi.

De ce que j’étais devenue.
De ce que j’avais cherché.

Ce que cette nuit m’a appris

Je n’ai rien dit à mon mari.
Pas parce que je veux mentir.
Mais parce que je devais d’abord me regarder en face.

Ce n’était pas l’autre homme, le vrai danger.
C’était le vide en moi.
Ce besoin de me sentir désirée, unique, exceptionnelle.

Je croyais avoir cédé à une tentation.
En réalité, j’ai plongé dans un miroir.

 La morale :

On croit parfois chercher l’interdit…
Mais ce qu’on cherche vraiment,
c’est nous-même.
Notre valeur.
Notre désir d’exister autrement.

Ce jour-là, j’ai trahi mon mari.
Mais surtout, j’ai compris à quel point je m’étais oubliée.
Et ce que je suis prête à reconstruire, maintenant, ce n’est pas un couple parfait.
C’est une femme complète.