Elle était considérée comme la plus belle femme d’Hollywood. Aujourd’hui, à 86 ans, elle est méconnaissable

Publié le 2 juillet 2025

Cheveux argentés, silhouette élancée, regard toujours aussi intense… Lorsqu’une passante croise cette dame distinguée dans les rues de New York, elle est loin d’imaginer qu’il s’agit d’une légende du cinéma romantique. Une actrice dont le sourire a marqué toute une génération. Mais pourquoi est-elle devenue presque méconnaissable ? Et que devient-elle, 55 ans après avoir incarné l’héroïne de l’un des films les plus emblématiques de l’histoire ?

Une apparition remarquée à New York : le charme ne s’efface pas

Ce mercredi 12 février, sous un ciel clair à Manhattan, Ali MacGraw a fait une rare apparition publique qui n’est pas passée inaperçue. Élégamment vêtue d’un tailleur noir sobre, assorti d’un sac coordonné et de fins escarpins, elle affichait ce chic discret que seules les grandes dames savent incarner. Ses cheveux, désormais gris argent, étaient soigneusement coiffés vers l’arrière, dévoilant un visage apaisé, marqué par les années mais toujours lumineux.

D’une surprise à l’autre : son ascension fulgurante à 30 ans

Le parcours d’Ali MacGraw est peu conventionnel. Avant de briller sous les projecteurs, elle travaille dès l’âge de 14 ans, enchaînant les petits emplois, bien loin du monde du cinéma. Ce n’est qu’à 30 ans — un âge perçu comme “tardif” à Hollywood — qu’elle décroche son tout premier rôle dans Goodbye, Columbus(1969). Un rôle qui la propulse immédiatement sur le devant de la scène et lui vaut un Golden Globe. Un an plus tard, elle conquiert le public avec Love Story, ce film devenu culte, dans lequel elle incarne Jenny, une jeune femme passionnée et tragique.

Love Story : un film, une phrase, une légende

Qui pourrait oublier cette réplique devenue célèbre : « L’amour, c’est ne jamais avoir à dire pardon » ? Si la phrase a parfois été moquée pour son excès de romantisme, elle a traversé les décennies comme un symbole. À l’écran, Ali MacGraw forme avec Ryan O’Neal un duo marquant. Leur histoire d’amour émouvante a touché des millions de spectateurs et hissé Love Story parmi les plus grands succès du cinéma. L’actrice n’a alors que 31 ans, mais elle accède déjà au statut d’icône.

Une retraite discrète mais assumée

Après une décennie au sommet, Ali choisit de se retirer progressivement des feux de la rampe dans les années 1990. Plutôt que de courir après la célébrité, elle opte pour une existence plus simple, en accord avec ses aspirations profondes. Dans une interview récente, elle confie : « C’était à la fois grisant et effrayant. Je suis reconnaissante d’avoir vécu cette époque, mais je n’ai jamais voulu qu’elle définisse toute ma vie. »

Une leçon de grâce et de temps qui passe

Ali MacGraw nous rappelle une chose essentielle : la beauté ne réside pas dans une jeunesse éternelle, mais dans l’authenticité. À 86 ans, elle incarne une féminité apaisée, une élégance naturelle qui traverse les époques. Son allure, éloignée des diktats, inspire. Elle ne cherche pas à dissimuler les années ; elle les assume. Et c’est peut-être cela, le vrai raffinement.

Car au fond, que l’on ait 30 ou 80 ans, l’essentiel n’est pas d’être reconnue, mais de se reconnaître soi-même.