Le dernier cri du commandant : les secondes tragiques avant l’écrasement du vol Air India

Publié le 16 juin 2025

Ce jour-là, un simple trajet entre Ahmedabad et Londres a viré au cauchemar. Le capitaine Sumeet Sabharwal a lancé un ultime message d'alerte, onze secondes après l'envol, avant que son Boeing 787-8 ne percute un bâtiment, causant l'une des pires catastrophes aériennes de la décennie avec près de 300 morts.

Une défaillance soudaine et irréversible

Malgré ses 8 200 heures de vol, le capitaine Sabharwal n’a pas pu réagir face à la perte soudaine de puissance. Avec son copilote Clive Kunder, ils ont tenté de reprendre le contrôle de l’appareil pendant 17 secondes. Le Dreamliner n’a jamais dépassé 190 mètres d’altitude. Le choc était inévitable, et l’avion s’est transformé en boule de feu à l’impact. Le vol, qui transportait 232 passagers et 10 membres d’équipage vers l’aéroport de Londres-Gatwick, a sombré dans l’horreur en quelques instants.

Un seul survivant, un miracle au milieu du chaos

Parmi les 242 personnes à bordune seule a survécu : Vishwash Kumar Ramesh, un père de famille britannique de 40 ans. Installé au siège 11A, près d’une issue de secours, il aurait réussi à s’extirper de l’épave en flammes avec des blessures légères. Il est actuellement hospitalisé, encore sous le choc, mais en vie. Un véritable soulagement pour ses proches, notamment pour son jeune fils, qui lui a envoyé un message émouvant pour la fête des pères.

Des familles dévastées des deux côtés du globe

Les victimes venaient de plusieurs pays : une majorité de ressortissants indiens, mais aussi des Britanniques, des Canadiens et des Portugais. Parmi les noms révélés, on retrouve la famille Nanabawa de Gloucester, un couple exerçant dans le secteur du bien-être, ou encore Raxa Modha et son petit-fils de deux ans. Ces visages et ces histoires incarnent une douleur partagée. À Gloucester, la communauté musulmane a exprimé sa peine sur les réseaux sociaux, tandis qu’à Wellingborough, le maire a rendu hommage aux disparus avec émotion.

Une enquête de grande envergure pour comprendre l’incompréhensible

Les causes exactes du drame restent à déterminer. Les boîtes noires ont été récupérées et sont actuellement analysées par les autorités aériennes. Ce crash est non seulement le plus meurtrier survenu en Inde depuis près de trente ans, mais aussi le premier impliquant un Boeing 787 dans un tel contexte. Des questions se posent sur l’état de l’appareil, qui avait récemment effectué des vols vers l’Australie. Des experts techniques et des enquêteurs internationaux sont mobilisés pour faire toute la lumière sur ce qui s’est produit. Ce que l’on sait à date, c’est que le commandant a émi un appel de détresse : « Mayday… pas de poussée, perte de puissance, impossible de décoller ».

Quand la technique flanche, l’émotion prend le relais

Au-delà des chiffres et des analyses, ce crash laisse un vide immense. L’émotion est très vive, les hommages se multiplient. Dans les aéroports, sur les réseaux sociaux, dans les mosquées et les églisesdes bougies sont alluméesdes larmes coulentdes silences s’installent. Chaque nom lu à la télévision est une vie briséeune famille endeuilléeun projet interrompu.

Une seule certitude dans cette tragédie : l’élan de solidarité qui unit l’humanité

Malgré la douleur, malgré les questions sans réponse, un élan de solidarité mondial a vu le jour. Des cellules d’écoute ont été mises en place, des collectes de fonds organisées pour les familles, et des chaînes de soutien actives partout dans le monde. Car face à l’inattendu, c’est bien l’humain qui reprend les commandes.

Et parfois, au milieu du chaos, un seul battement de cœur suffit à raviver l’espoir.