À 101 ans, elle dévoile son secret de longévité : « Cette habitude est mon élixir de vie »

L’incroyable histoire d’une centenaire toujours en mouvement

Ann Angeletti a traversé une époque entière, avec ses joies et ses défis. Son aventure a commencé dans l’épicerie de ses parents, un univers où elle a très tôt appris la valeur du travail. Pour soutenir sa famille, elle a quitté l’école, puis a enchaîné les métiers avec une énergie rare : des chantiers navals pendant la guerre au service en salle, avant de finalement découvrir sa voie dans le monde scintillant de la mode et de la joaillerie.

Aujourd’hui, à 101 ans, elle démarre chaque matin avec la même fougue. Toujours impeccablement habillée, elle dégage une vitalité qui impressionne immédiatement son entourage. C’est une leçon de vie à elle toute seule.

Travailler par passion : sa fontaine de jouvence

Pour Ann, le véritable secret ne réside pas dans l’oisiveté, mais dans une occupation qui a du sens. Il ne s’agit pas de s’épuiser à la tâche, mais de maintenir son esprit alerte et son corps en éveil grâce à une activité qui la passionne. Elle dirige toujours sa boutique, Curiosity Jewellers, aux côtés de sa fille et de sa petite-fille, formant ainsi une belle lignée de femmes entrepreneures.

Elle se déplace, rencontre ses fournisseurs, conseille avec bienveillance. Elle avoue en riant que s’arrêter complètement la ferait dépérir. Ce qui l’anime, ce n’est pas la performance à tout crin, mais le simple plaisir d’avoir une raison de se lever, de sortir et de se sentir pleinement utile.

Son conseil est précieux : même après l’âge de la retraite, se trouver une occupation qui stimule l’intérêt – que ce soit du bénévolat, une activité manuelle ou un projet qui nous tient à cœur – peut être un formidable moteur de vitalité. C’est ce qu’elle considère comme l’un de ses « rituels essentiels pour une vie longue et épanouie ».

L’importance capitale des petites habitudes

Ann insiste sur un point fondamental : une longue vie en pleine forme ne se bâtit pas sur des exploits ponctuels, mais sur la répétition quotidienne de gestes simples. Pour elle, certaines bases sont non négociables et structurent son existence :

• Se lever chaque matin, même les jours où l’envie n’y est pas vraiment.
• Accorder une attention particulière à son hygiène et à son apparence, chérir sa peau et son corps.
• Manger sainement, sans se priver des petits plaisirs gourmands, mais en recherchant l’équilibre.
• Refuser catégoriquement de se laisser aller, tant physiquement que mentalement.

Ces actions, que l’on a parfois tendance à négliger quand le moral flanche, sont au contraire les piliers de son équilibre intérieur. Ce sont ces rituels qui, selon ses propres mots, « maintiennent le cap » et donnent un rythme rassurant à ses journées.

Se nourrir des liens avec les autres

L’autre ingrédient magique de sa longévité ? Les relations humaines. Ann est persuadée qu’il faut aimer son métier, mais aussi apprécier les personnes avec qui on le partage. Elle encourage chacun à ne pas rester dans une situation qui rend malheureux et à toujours privilégier la qualité des échanges et des connexions.

Dans sa bijouterie, une transaction n’est jamais juste une vente : c’est l’occasion de créer un lien. Elle accueille, écoute avec attention, partage des anecdotes autour d’un café, même si la visite ne se termine pas par un achat. Ces moments de sincérité et de partage la nourrissent profondément, parfois même plus que le travail en lui-même.

Pour son entourage, elle est une source d’inspiration inépuisable : une femme qui, après un siècle d’existence, continue d’apprendre, d’évoluer et de rire aux éclats. Elle décrit d’ailleurs cette dimension sociale comme son « souffle vital », absolument indispensable à son bien-être.

Les enseignements clés de son parcours exceptionnel

Finalement, la philosophie de vie d’Ann tient en quelques principes lumineux : rester investi dans une passion, prendre soin de soi au jour le jour, cultiver des relations authentiques et avoir le courage de changer de cap lorsque le bonheur n’est plus au rendez-vous.

Et si le vrai secret pour bien vieillir était en fin de compte de refuser obstinément d’arrêter de vivre avec curiosité et intensité, quel que soit le nombre de bougies sur le gâteau ?