L’andropause méconnue : 7 vérités sur ce bouleversement hormonal masculin

Publié le 17 juin 2025

Alors que les changements hormonaux féminins sont largement discutés, leur pendant masculin passe souvent inaperçu. Découvrez les signes révélateurs et les réalités méconnues de cette transition physiologique qui touche de nombreux hommes après 40 ans.

  1. L’andropause n’est pas une légende urbaine

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’andropause existe bel et bien. Elle désigne une diminution progressive du taux de testostérone chez l’homme, généralement à partir de 45 à 50 ans. Cette hormone joue un rôle clé dans le tonus physique, la libido, la masse musculaire et même l’équilibre émotionnel.

  1. Ce n’est pas une question de fertilité

Première idée reçue à écarter : l’andropause ne provoque pas l’infertilité. Les hommes continuent à produire des spermatozoïdes, même si leur qualité peut légèrement décliner avec l’âge. Ce sont surtout les fonctions sexuelles — désir, érection, éjaculation — qui peuvent être perturbées, sans empêcher la possibilité de concevoir.

  1. La libido peut chuter sans prévenir

Une baisse du désir sexuel fait partie des symptômes fréquents de l’andropause. Sans cause apparente, l’envie diminue, ce qui peut entraîner des tensions dans la vie de couple. Il est important de ne pas culpabiliser : ce phénomène est hormonal, et n’a rien à voir avec un manque de volonté ou d’amour.

  1. Le corps envoie de nombreux signaux

Sueurs nocturnes, fatigue persistante, maux de tête, peau plus sèche, chute de cheveux: pris isolément, ces signes peuvent sembler banals, mais regroupés, ils dessinent un tableau évocateur. L’andropause influence aussi la circulation sanguine, la capacité de récupération physique, et la qualité du sommeil.

  1. Le mental n’est pas épargné

Anxiété, irritabilité, baisse de moral… De nombreux hommes traversent cette période avec une humeur instable. Le plus difficile ? Ne pas comprendre l’origine réelle de ce mal-être. Reconnaître que ces troubles peuvent être liés à un déséquilibre hormonal permet de les prendre en charge plus sereinement.

  1. Cela ne touche pas que les « seniors »

On imagine souvent que l’andropause concerne uniquement les hommes âgés. Pourtant, certains en ressentent les effets dès 40 ans, voire plus tôt selon le mode de vie, l’hygiène alimentaire, le niveau de stress ou la génétique. Il est donc important de rester à l’écoute de son corps, même jeune.

  1. On peut agir (et ça fait du bien !)

Bonne nouvelle : l’andropause n’est pas une fatalité. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, une gestion du stress efficace et un suivi médical adapté peuvent atténuer nettement les symptômes. Dans certains cas, un traitement hormonal supervisé peut être envisagé. En parler avec un professionnel de santé est le premier pas vers un mieux-être durable.

L’andropause n’est ni un tabou ni une faiblesse : c’est une nouvelle phase de la vie, à aborder avec lucidité, bienveillance et écoute de soi.