Douleur au talon : comprendre les causes et retrouver une marche sans souffrance

Publié le 1 septembre 2025

Cette sensation désagréable qui perce la plante des pieds au lever n'est pas à négliger. Lorsque la gêne rend chaque déplacement pénible, découvrez comment en déterminer les sources et appliquer les gestes appropriés pour vous déplacer à nouveau librement.

D’où viennent ces douleurs au talon qui nous gâchent la vie ?

Le grand classique, et de loin le plus répandu, c’est la fasciite plantaire. Imaginez un ligament souple qui relie votre talon à l’avant du pied : c’est lui qui soutient la voûte plantaire. S’il est trop sollicité, il s’irrite et provoque cette brûlure si reconnaissable, surtout au réveil ou après être resté·e assis·e un moment. Les coureur·euse·s et les personnes qui travaillent debout en savent quelque chose.

Mais il y a d’autres suspects ! La tendinopathie d’Achille, par exemple, peut donner des signes comparables, tout comme les épines calcanéennes, ces petites excroissances osseuses qui se forment sur le talon. Ajoutez à cela de mauvaises postures, des chaussures trop rigides (ou, à l’opposé, pas assez soutenantes), et un échauffement bâclé avant le sport : autant d’éléments qui favorisent l’apparition de la douleur.

Qui est concerné·e et pourquoi ?

Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul·e ! Mais certains métiers ou particularités physiques augmentent les risques. Les marathonien·ne·s, bien sûr, mais aussi les profs, les soignant·e·s ou les vendeur·euse·s qui piétinent toute la journée. Un poids un peu élevé peut aussi accentuer les pressions sur cette zone. Bref, c’est rarement une seule raison, mais plutôt un ensemble de facteurs qui finissent par « allumer le voyant d’alarme ».

Comment apaiser la douleur ?

L’idéal, c’est d’agir tôt, avant que la gêne ne s’installe. Voici ce qui marche généralement :

  • Rester actif·ve modérément : inutile de tout arrêter, mais mieux vaut éviter les activités qui malmènent les talons (comme courir sur du béton).
  • Pratiquer des étapes doux : ils aident à détendre le fascia et réduisent les tensions.
  • Opter pour des semelles adaptées : elles répartissent mieux les appuis et soulagent la plante des pieds.
  • Choisir ses chaussures avec soin : privilégiez des modèles qui amortissent les chocs et tiennent bien le pied, en évitant les modèles trop mous ou trop raides.

Pour les cas plus récalcitrants, quelques séances de kinésithérapie peuvent faire des miracles, toujours dans le but de retrouver confort et liberté de mouvement.

Des gestes préventifs à adopter au quotidien

Mieux vaut anticiper, vous ne trouvez pas ? Intégrez ces habitudes toutes simples pour chouchouter vos pieds :

  • Accorder cinq minutes à l’échauffement avant une activité physique.
  • Alterner les paires de chaussures dans la semaine.
  • Masser délicatement la plante des pieds en fin de journée.
  • Maintenir une alimentation équilibrée pour éviter les kilos superflus.

Ces réflexes ont l’air simples, mais leur effet à long terme constitue une véritable barrière pour la santé de vos pieds.

Quand faut-il consulter ?

Même si c’est souvent sans gravité, une douleur au talon qui traîne mérite qu’on s’y attarde. Si l’inconfort persiste au-delà de quelques semaines malgré vos efforts, une visite chez le·la professionnel·le s’impose. Pas pour s’affoler, mais pour obtenir un diagnostic personnalisé et des conseils sur mesure. Chaque pied a son histoire, et elle mérite d’être entendue avec bienveillance.