Les mystères de la bave nocturne : ce que votre sommeil révèle

Découvrez les messages cachés que votre corps vous envoie pendant la nuit à travers ce phénomène de salive nocturne.
Dormir la bouche ouverte : une habitude à surveiller
Vous dormez sur le ventre ou sur le côté ? C’est souvent la première explication à ces nuits “humides”. En position latérale, la gravité favorise l’écoulement de la salive, surtout si la bouche reste entrouverte — un phénomène courant en cas de nez bouché (rhume, allergies saisonnières, etc.). Changer de position peut déjà améliorer la situation.
Médicaments et salivation : un effet secondaire méconnu
Certains traitements peuvent accentuer la production de salive, notamment les sédatifs, antipsychotiques, antibiotiques… voire même l’ibuprofène. Cela ne signifie pas qu’il faut arrêter vos traitements, mais en discuter avec votre médecin peut permettre d’ajuster le dosage ou d’explorer d’autres options mieux tolérées.
Apnée du sommeil, reflux, troubles ORL : des causes plus profondes
Une salivation excessive peut aussi être liée à des pathologies plus complexes : apnée du sommeil, reflux gastro-œsophagien, ou encore déviation de la cloison nasale. Ces troubles favorisent la respiration par la bouche… et donc la bave. Des signes associés peuvent vous alerter : ronflements, fatigue persistante, sensation d’étouffement nocturne. Dans ce cas, consultez un médecin du sommeil. Des traitements comme le CPAP peuvent faire une vraie différence.
Dents, grossesse ou carences : des facteurs inattendus
Une affection dentaire (carie, inflammation gingivale), une grossesse (ptyalisme gravidique) ou une carence en vitamine B12 peuvent également être à l’origine d’une salivation excessive. Si le phénomène persiste, un bilan médical simple peut permettre d’identifier la cause.
Des solutions douces… et d’autres plus ciblées
Pour retrouver des nuits plus sèches, voici quelques pistes :
- Dormir sur le dos : cela demande un peu de pratique, mais les résultats sont souvent rapides.
- Hydratation régulière, repas légers le soir, et pourquoi pas un quartier de citron avant le coucher (attention à l’émail dentaire).
- Gouttières ou dispositifs mandibulaires : en cas de bruxisme ou d’apnée légère.
- Botox ou chirurgie : interventions rares, mais parfois proposées dans des cas très spécifiques.
Quand faut-il consulter ?
Si la salivation devient gênante au quotidien — oreiller trempé, douleurs buccales, brûlures d’estomac, troubles de la parole ou du sommeil — un avis médical s’impose. Un professionnel pourra poser un diagnostic précis et proposer une solution adaptée à votre situation.
Dormir, c’est essentiel… autant que ce soit au sec.