Découvrez les indices révélateurs du virus du papillome humain (HPV)

Publié le 29 mai 2025
MAJ le 12 juin 2025

Plongez dans la compréhension des symptômes discrets du VPH, une infection commune mais méconnue touchant la plupart des individus sexuellement actifs.

Le VPH, c’est quoi exactement ?

Le VPH regroupe plus de 150 types de virus. Certains sont bénins, d’autres provoquent de petites verrues cutanées ou génitales, et quelques types à haut risque peuvent être associés à certains cancers.

Le virus se transmet principalement lors des rapports sexuels, qu’ils soient vaginaux, oraux ou anaux. Et le plus souvent, il ne provoque aucun symptôme, ce qui rend son dépistage d’autant plus important.

Les symptômes du VPH

  1. Les verrues génitales : un signe visible, mais bénin

Ce sont les rares symptômes visibles d’un VPH de type peu risqué. Ces petites excroissances, souvent de couleur chair, apparaissent sur ou autour des organes génitaux ou de l’anus. Elles ont parfois l’aspect d’un mini-chou-fleur et peuvent démanger, mais ne sont ni douloureuses, ni graves.

Même bénignes, il est important de consulter pour confirmer leur nature et éviter leur transmission.

  1. Des modifications du col de l’utérus : silencieuses mais à surveiller

Les souches à haut risque, comme le VPH-16 et le VPH-18, peuvent entraîner des anomalies cellulaires du col de l’utérus, appelées « dysplasie ». Ces modifications ne provoquent aucun symptôme à un stade précoce.

Dans des cas plus avancés, des signes peuvent apparaître :

  • Saignements inhabituels en dehors des règles
  • Douleurs pelviennes
  • Gêne ou douleur pendant les rapports sexuels

Mais la meilleure prévention reste le frottis cervical régulier, un examen simple et essentiel, recommandé en France tous les 3 à 5 ans à partir de 25 ans.

  1. Des symptômes discrets, mais à ne pas négliger

Certains signes peuvent suggérer une infection ou une anomalie :

  • Saignements après les rapports
  • Petites pertes sanguines entre les règles
  • Démangeaisons persistantes ou sensation de brûlure dans la zone intime

Ces symptômes ne sont pas spécifiques au VPH, mais méritent toujours une consultation, pour écarter toute anomalie.

  1. Le VPH peut aussi se loger dans la bouche ou la gorge

Le virus peut également être transmis lors de rapports oraux. Dans ce cas, les symptômes peuvent inclure :

  • Gorge irritée de manière persistante
  • Difficulté à avaler
  • Enrouement de la voix
  • Petites lésions ou plaques dans la bouche ou sur la langue

Comme toujours, seul un professionnel de santé peut poser un diagnostic fiable.

Et côté prévention ?

Bonne nouvelle : le vaccin contre le VPH est disponible en France, et son efficacité est très élevée. Il est recommandé chez les jeunes filles et garçons de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans, voire plus selon les cas.

Les dépistages réguliers sont aussi essentiels. En France, un test HPV ou un frottis est proposé tous les 3 à 5 ans à partir de 25 ans, selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé.

Écouter son corps, consulter sans attendre, et s’informer : c’est déjà se protéger.