Un espoir fulgurant contre le cancer : une tumeur cérébrale régressée en moins d’une semaine

Publié le 24 juin 2025

Contre toute attente, une patiente a vu sa tumeur au cerveau, pourtant extrêmement virulente, se réduire de façon spectaculaire en cinq jours seulement. Cette avancée médicale prometteuse, issue d'un essai thérapeutique américain, ouvre de nouvelles perspectives dans la lutte contre les cancers agressifs.

Zoom sur cette avancée médicale qui pourrait tout changer.

Une innovation qui allie immunité et précision

C’est au Massachusetts General Hospital que cette avancée a eu lieu. L’équipe de chercheurs y a testé une version revisitée de la thérapie CAR-T, habituellement utilisée pour certains cancers du sang. Cette méthode consiste à « entraîner » les cellules immunitaires d’un patient à reconnaître et attaquer les cellules malades, puis à les lui réinjecter.

Mais ici, les scientifiques sont allés plus loin : ils ont combiné cette approche avec des anticorps supplémentaires pour cibler avec encore plus de précision les cellules tumorales du cerveau – notamment celles liées au glioblastome, une tumeur particulièrement agressive et difficile à traiter.

Des résultats impressionnants dès les premiers jours

L’étude, bien que menée sur un tout petit groupe de trois personnes, a de quoi interpeller. L’une des patientes a vu sa tumeur rétrécir de 18,5 % en seulement deux jours. Au bout de deux mois, cette même tumeur avait perdu plus de 60 % de son volume.

Mais le cas le plus spectaculaire reste celui d’une autre patiente, dont la tumeur a quasiment disparu après une seule perfusion. Oui, vous avez bien lu : cinq jours après le traitement, l’imagerie montrait une régression presque totale.

Ce que cela signifie (réellement) pour l’avenir

Ces résultats, bien que précoces, ouvrent une voie prometteuse. Le docteur Bryan Choi, spécialiste en neurochirurgie et co-directeur de l’essai, souligne : « Nous combinons deux types de thérapies pour agir de manière plus étendue sur des tumeurs particulièrement complexes. »

Autrement dit, cette double approche pourrait enfin permettre de mieux cibler des tumeurs dites « solides », considérées jusqu’ici comme très résistantes aux traitements.

Restons prudents, mais confiants

Bien sûr, il est important de rester mesuré. Ce traitement n’en est qu’à ses débuts. Seules trois personnes en ont bénéficié, et d’autres essais sont indispensables pour confirmer son efficacité à grande échelle. Mais pour les chercheurs, ces premiers résultats sont une avancée encourageante.

« Nous n’avons pas encore de remède, mais c’est un premier pas essentiel », affirme la Dre Marcela Maus, directrice du programme d’immunothérapie cellulaire.

Parfois, les plus grands espoirs naissent de petites victoires.