Un défi visuel qui fait polémique : combien de triangles discernez-vous ?

Publié le 24 décembre 2025

Cette illustration géométrique, devenue un phénomène sur les réseaux, recèle un nombre surprenant de formes triangulaires. Alors que les avis divergent et que le compte exact suscite le débat, ce casse-tête met à l'épreuve notre sens de l'observation. Osez-vous relever le défi ?

Quel mystère se cache derrière ce casse-tête qui fascine tant ?

Le scénario est presque toujours identique : quelqu’un partage cette illustration, persuadé d’avoir trouvé la bonne réponse. En un instant, les propositions de son entourage divergent complètement… et une joute amicale s’installe. Les chiffres pleuvent : quatre, douze, vingt-deux, voire trente-sept. Puis arrivent les interrogations qui sèment le doute : « Si les lignes ne sont pas parfaitement droites, est-ce encore un triangle ? » De quoi mettre les nerfs des plus sereins à rude épreuve.

Ce qui rend ce jeu si prenant, c’est la conviction inébranlable de chacun d’avoir suivi une logique infaillible. Un peu comme lorsqu’on essaie de comprendre pourquoi un dessert reste désespérément plat, malgré une exécution parfaite de toutes les étapes.

L’avis des connaisseurs : une réponse qui paraissait limpide

Pour trancher la question, des spécialistes se sont penchés sur le problème. La plupart sont d’abord arrivés à la même conclusion : 18 triangles. Leur méthode ? Considérer le point tout en haut comme un sommet fixe, puis déterminer combien de paires de points sur chacune des trois lignes horizontales pouvaient former la base. Trois niveaux, six possibilités par niveau… cela fait 18. Aussi clair que cela.

L’explication est directe, cartésienne, presque rassurante. On se dit : « Parfait, le débat est clos ! » Mais en vérité, ce n’était que la première étape. L’histoire aurait pu s’achever là, sauf qu’internet a sa propre dynamique…

C’est à ce moment que la situation bascule

Une internaute particulièrement attentive remarque alors un détail passé inaperçu : le dessin est réalisé sur du papier à carreaux. Ainsi, les lignes de la grille en fond peuvent, elles aussi, créer de nouvelles figures. Résultat : 17 triangles supplémentaires viennent grossir le compte. Le total monte alors à 35.

On pensait pourtant avoir atteint la réponse finale ? Pas tout à fait.

Dans les heures et les jours qui suivent, d’autres amateurs scrutent l’image avec la minutie d’un enquêteur. Certains repèrent des intersections jusqu’alors ignorées, d’autres signalent de minuscules formes négligées. Une participante en trouve sept de plus. D’autres encore observent des assemblages surprenants dans les angles. Le chiffre grimpe peu à peu… pour atteindre 42, puis finalement 61.

À ce stade, l’énigme dépasse le simple exercice de géométrie : elle devient une véritable aventure collective. Chaque nouvelle observation relance l’excitation. On finit par examiner le schéma avec l’obstination de quelqu’un qui cherche le dernier carré de chocolat planqué dans le placard.

Pourquoi sommes-nous tant attirés par ce type de défi visuel ?

Si ce simple triangle génère un tel enthousiasme, c’est parce qu’il réveille en nous un sentiment profond : l’envie de percer un mystère, de dévoiler une vérité dissimulée, de discerner ce qui échappe au premier regard. C’est un loisir sans conséquence, qui offre une vraie petite victoire personnelle quand on tombe enfin sur un élément inattendu.

Et soyons honnêtes : nous aimons toutes avoir l’impression que notre manière de voir les choses peut mener à une réussite, même modeste. C’est comparable au plaisir de trouver la dernière pièce d’un casse-tête ou de dénicher la bonne affaire lors des soldes.