Après 70 ans, l’aventure continue : les clés pour un voyage serein et réussi
L'envie d'explorer ne s'éteint pas avec l'âge, mais elle s'accompagne d'une nouvelle sagesse pratique. En adoptant quelques mesures adaptées, vous transformez votre prochain périple en une expérience enrichissante et dénuée de stress, pour profiter pleinement de chaque découverte.
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La déshydratation, un ennemi discret

On n’y pense pas toujours, mais c’est l’un des risques les plus courants. En vieillissant, la sensation de soif devient moins aiguë, et il est facile d’oublier de boire régulièrement. En voyage, que l’on soit dans l’air sec d’une cabine d’avion ou sous un soleil intense, un manque d’hydratation peut se manifester par un coup de fatigue, des vertiges ou une baisse de tonus soudaine.
Quelques réflexes simples à adopter :
- Garder une bouteille d’eau réutilisable à portée de main dans son sac à dos ou son sac à main.
- Boire par petites gorgées à intervalles réguliers, même si l’on ne ressent pas la soif.
- Privilégier l’eau plate, les infusions ou l’eau aromatisée nature aux sodas.
- Sur un long trajet, se fixer un rappel gentil : quelques gorgées toutes les heures, par exemple.
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La circulation sanguine mise à l’épreuve par l’immobilité
Rester assis longtemps, surtout dans un siège de transport, n’est pas idéal pour le retour veineux. Les jambes peuvent enfler, fourmiller ou peser comme du plomb, une sensation qui peut s’accentuer avec l’âge.
Des mouvements salvateurs à connaître :
- Saisir chaque opportunité pour se lever et marcher quelques instants.
- Faire discrètement des cercles avec les chevilles et étirer doucement ses mollets.
- Se dégourdir les jambes dans l’allée dès que c’est autorisé et sécuritaire.
- Éviter de croiser les jambes pendant de trop longues périodes.
- Ne pas négliger l’hydratation, car une bonne circulation passe aussi par là.
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S’adapter en douceur à un nouveau climat
Notre corps est une mécanique sensible qui a besoin d’un temps d’adaptation face à un changement soudain de température ou d’hygrométrie. Passer d’un temps tempéré à un climat tropical humide ou à un air sec et froid demande un effort invisible qui, s’il est ignoré, peut entraîner une fatigue persistante.
Pour faciliter la transition :
- Adopter la technique de l’habillement en « pelures d’oignon » avec des couches superposées faciles à enlever ou à remettre.
- Planifier un agenda léger et flexible durant les premiers jours, sans effort physique intense.
- Accorder une priorité absolue à un sommeil réparateur pour permettre au corps de se régénérer.
- Prévoir une période d’acclimatation de deux ou trois jours avant d’entamer un programme de visites chargé.
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Privilégier un itinéraire sur mesure au marathon touristique
L’enthousiasme est un merveilleux moteur, mais il est bon de l’écouter avec sagesse. Après 70 ans, le temps de récupération est différent. Vouloir tout voir, enchaîner les transports, les visites et les longues marches sans pause peut transformer un plaisir anticipé en épuisement certain.
Les ingrédients d’un programme réussi :
- Miser sur la qualité des moments vécus plutôt que sur le nombre de sites cochés sur une liste.
- Intégrer de vraies pauses détente dans la journée : pour savourer un café, lire quelques pages ou simplement observer la vie locale.
- Se fixer une limite réaliste, comme une activité principale le matin et une autre l’après-midi.
- Respecter des horaires de repas aussi réguliers que possible pour maintenir un niveau d’énergie stable.
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Se prémunir discrètement contre les microbes en déplacement
Les aéroports, gares, restaurants et lieux publics sont des carrefours où se croisent des voyageurs du monde entier. Cela expose naturellement à divers virus ou bactéries, susceptibles de perturber le système digestif ou respiratoire. Une vigilance discrète et quelques gestes barrières permettent de les éviter.
Des protections simples et efficaces :
- Se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon avant de manger et après s’être déplacé.
- Avoir dans son sac un petit flacon de gel hydroalcoolique pour les situations où l’eau n’est pas disponible.
- Selon la destination, être attentif à la consommation de crudités non pelées ou de glaçons d’origine incertaine.
- Se renseigner sur la potabilité de l’eau du robinet et opter pour de l’eau en bouteille capsulée en cas de doute.
- Préparer une petite trousse de secours contenant ses traitements habituels et quelques produits de première nécessité.
Après 70 ans, chaque voyage est une aventure à savourer pleinement

Partir à la découverte du monde n’a rien d’une expédition risquée… pour peu que l’on s’y prépare avec un peu d’anticipation bienveillante. Avec une organisation légère et intelligente, les voyageurs seniors ont souvent la capacité de goûter encore plus intensément aux joies du dépaysement : ils abordent l’aventure avec plus d’écoute, plus de sérénité, et donc un plaisir plus authentique.
Voyager est un bonheur. Voyager l’esprit tranquille, c’est le bonheur suprême.
Deux expressions mises en avant : voyage serein, voyage après 70 ans
